Pendant des milliers d »années, la pêche avait comme seul but d »être une ressource de nourriture pour les humains. Mais la pratique a évolué et se développe aujourd’hui comme un vrai sport grâce à la technique du «No kill». Pourtant, cette méthode est parfois incomprise et même interdite dans certains pays. Garder le poisson que l »on pêche est resté un geste courant pour la population piscicole mais certains préfèrent ne pas tuer leurs trouvailles. Retour sur un sujet en plein cœur des débats.
Le No kill dans ses grandes lignes
Le No Kill a pour but de capturer un poisson, puis de le relâcher dans les meilleures conditions, et ce afin qu »il puisse continuer sa vie comme avant. Il s »agit de considérer le poisson comme un partenaire de sport et non comme une proie. De nombreuses règles ont été mises en place afin de respecter au maximum les poissons. Les pêcheurs de carpes sont les plus nombreux à pratiquer cette méthode. Si vous souhaitez plus d »informations concernant la pratique.
Un effet de mode ?
Le No kill permet de préserver le milieu aquatique en respectant l »être vivant et en pouvant pêcher, à plusieurs reprises, le même poisson sans le tuer. Cependant, ce procédé se heurte à certaines limites : un grand nombre de pêcheurs relâchent des poissons abîmés ou mourant car ils n »adoptent pas la bonne technique. Une étude a montré que sur l »ensemble des captures effectuées au leurre, le taux de survie avoisinerait les 97%, ce qui signifie que certains ne respectent pas toutes les règles.
Quelques étapes sont à respecter afin d’assurer les meilleures conditions de vie possible aux poissons : on conseille de s »humidifier les mains et de ne pas poser l »animal sur des sols secs et minéraux afin de protéger le mucus protecteur qu »il porte. La seconde est de ne pas utiliser de moyens de type «boga» ou «gaff» qui peuvent blesser. Enfin, lorsque du «release» la relâche, il est important d »oxygéner doucement les poissons s »ils sont fatigués afin de leur éviter un trop grand choc.
La bonne tenue
Chaque pêcheur est libre de faire son choix concernant son activité. L »obligation est de respecter le poisson, qu »il soit destiné à la nourriture ou au sport. Garder ses prises ne constitue pas un acte de barbarie et ne met pas en danger le milieu tant que le geste est fait avec raison. Il ne faut cependant pas devenir extrémiste et capturer uniquement ce dont on a besoin. Dans les deux pratiques, la règle d »or est le respect des règles et des attitudes à adopter.