Blablacar, c »est cette start-up qui a développé un service en ligne de covoiturage et qui n »était, jusque-là, toujours pas rentable. La situation de l »entreprise commençait à préoccuper les investisseurs et les dirigeants. Heureusement, son PDG, Nicolas Brusson, a annoncé le 24 septembre que l »entreprise avait trouvé un point d »équilibre et atteint la rentabilité au début de l »année 2018.
Une bonne nouvelle pour la planète
Blablacar, avant d »être une start-up rentable ou même une jeune pousse qui a séduit les investisseurs, c »est surtout une bonne idée pour résoudre le problème de la pollution liée aux véhicules de tourisme. En effet, plus de la moitié des trajets en voiture en France sont effectués dans des véhicules 5 places avec seulement le conducteur.
Blablacar, c »est donc une très bonne solution pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre puisqu »elle encourage les gens à remplir davantage leur véhicule et ainsi à diminuer le nombre de voitures en circulation. Ainsi, l »empreinte carbone du trajet reste la même, mais l »empreinte personnelle des passagers est très largement diminuée.
Une bonne nouvelle pour les particuliers
Bien que Blablacar se positionne comme une solution écologique, ce n »est pas uniquement cet aspect-là qui a séduit les particuliers qui s »en servent. Eux, ce sont plutôt les économies à la clé qui les ont convaincus de se mettre au covoiturage. En effet, pour un passager, un trajet en Blablacar est presque toujours moins cher que tous les autres moyens de transport.
Pour les propriétaires de voiture forcés d »effectuer de longs et fréquents trajets, c »est également une bonne manière de réduire les coûts. Surtout que beaucoup de particuliers s »endettent pour acheter une voiture qui va leur coûter ensuite beaucoup d »argent. Alors, même s »ils ont utilisé un comparateur de qualité pour obtenir les meilleures conditions d »emprunt, le covoiturage peut faire une grande différence sur leurs finances à la fin du mois.
Une entreprise internationale
Ce que peu de Français savent à propos de cette petite start-up qui a vu le jour dans l »Hexagone, c »est qu’elle s’est déjà exportée à l »international depuis quelques années. En effet, on retrouve Blablacar au Brésil, en Russie, en Ukraine, etc. Cependant, le service n »est pas payant dans ces pays-là, pour le moment.
En effet, la commission que Blablacar capte sur chaque réservation n »existe pas dans tous les pays où l »entreprise est implantée. Pour le moment, seuls 60% de l »activité sur sa plateforme est monétisée. Alors, quand on sait que l »entreprise a atteint l »équilibre budgétaire avec 40% de ses services offerts gratuitement, cela a de quoi rassurer pour l »avenir du covoiturage.